Sur initiative de Feu Beji Caid Essebsi, la Commission des libertés individuelles et de l’égalité(COLIBE) a été formée pour proposer un ensemble de révisions de lois, mieux concilier les libertés individuelles et renforcer le caractère paritaire entre les genres dans notre société.
La présidente de la COLIBE, Bochra Bel Haj Hmida, à son passage à Tuniscope il y a quelques mois, nous avait assuré continuer la lutte pour faire passer toutes les propositions émanant de leur rapport dans la prochaine ARP qui vient d’être élu. Mais ses déclarations avaient été faites avant de savoir qui deviendrait député et avant de savoir qu’il y aurait une telle présence de conservateurs à l’assemblée.
La loi phare que propose de changer la COLIBE concerne l’héritage et l’égalité entre la fille et le fils dans le partage du legs parental. ce projet de loi avait effarouché les députés d’Ennahdha dans un premier temps. Maintenant les députés nahdhaouis semblent être émancipés en comparaison de ceux appartenant à des partis comme Itilaf El Karama ou Rahma. En révisant les déclarations de leurs députés et leurs passés, on se rend compte qu’ils seront plus agressifs à arrêter l’initiative.
Si les membres du parti Ennahdha cherchaient des formules pleines de diplomatie et des prétextes logiques pour repousser le projet, les nouveaux islamistes refuseront crument toute émancipation de nos libertés ou toute avancée vers l’égalité des sexes.
Espérons juste que les avantages acquis depuis des décennies et que nous considérons comme irrévocables nous resteront.

La présidente de la COLIBE, Bochra Bel Haj Hmida, à son passage à Tuniscope il y a quelques mois, nous avait assuré continuer la lutte pour faire passer toutes les propositions émanant de leur rapport dans la prochaine ARP qui vient d’être élu. Mais ses déclarations avaient été faites avant de savoir qui deviendrait député et avant de savoir qu’il y aurait une telle présence de conservateurs à l’assemblée.
La loi phare que propose de changer la COLIBE concerne l’héritage et l’égalité entre la fille et le fils dans le partage du legs parental. ce projet de loi avait effarouché les députés d’Ennahdha dans un premier temps. Maintenant les députés nahdhaouis semblent être émancipés en comparaison de ceux appartenant à des partis comme Itilaf El Karama ou Rahma. En révisant les déclarations de leurs députés et leurs passés, on se rend compte qu’ils seront plus agressifs à arrêter l’initiative.
Si les membres du parti Ennahdha cherchaient des formules pleines de diplomatie et des prétextes logiques pour repousser le projet, les nouveaux islamistes refuseront crument toute émancipation de nos libertés ou toute avancée vers l’égalité des sexes.
Espérons juste que les avantages acquis depuis des décennies et que nous considérons comme irrévocables nous resteront.