Septembre 2004. C'est la dernière fois que les voisins d'Isabel Rivera Hernandez, octogénaire madrilène, l'ont aperçue vivante. Depuis, plus rien. Si ce n'est des factures et des charges toujours payées en temps et en heure. Et une inscription sur les listes électorales encore à jour.
Et pourtant... La police madrilène a découvert, ce mardi 22 octobre, le cadavre de la vieille dame, jonché sur le sol de sa salle de bains. Et d'après les premiers examens, le décès d'Isabel Rivera Hernandez remonterait à une quinzaine d'années. Son corps, "momifié", aurait été très bien conservé grâce à une bonne ventilation de la pièce, rapportent les médias locaux.
Et si personne ne s'est rendu compte de sa mort avant, ce serait parce que la vieille dame entretenait de très mauvaises relations avec sa famille, d'après Franceinfo.
Des voisins alertés par une odeur persistante
Ses voisins, alertés par une odeur pestilentielle et persistante, avaient averti à plusieurs reprises les services de police. Mais des factures payées et du courrier récent dans la boîte aux lettres avaient suffit à convaincre les autorités madrilènes de ne pas intervenir.
De leur côté, les proches d'Isabel Rivera Hernandez ne répondaient pas aux appels des voisins ou de la police, écrit le journal espagnol Lavanguardia. La semaine dernière, c'est pourtant bien une nièce de l'octogénaire (78 ans au moment du décès) qui a donné l'alerte. Vivant seule depuis la mort de son mari, et sans enfant, la madrilène serait décédée de cause naturelle.
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