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L'Insa Toulouse va industrialiser son lanceur de ballons de rugby



L'Insa Toulouse va industrialiser son lanceur de ballons de rugby


Parce qu'aucune machine ne répondait à leurs besoins, les dirigeants du centre de formation du Stade Toulousain se sont tournés vers les équipes de l'Insa Toulouse. A l'arrivée : un lanceur de ballons de rugby breveté qui va faire l'objet d'une industrialisation.
Dropkick Rugby est un lanceur de ballons de rugby unique sur le marché. Née d'une collaboration entre le centre de formation du Stade Toulousain et le département Génie Mécanique de l'Insa Toulouse, la machine a fait l'objet d'un brevet que la société de valorisation Toulouse Tech Transfer (TTT) a maintenant pour mission de valoriser. Après deux ans de R&D et de phases de prototypage et de mises au point, Dropkick Rugby vient de faire sa première sortie publique. La machine va maintenant être testée pendant une petite année par le centre de formation du Stade Toulousain. Les retours d'expérience seront mis à profit pour améliorer encore le système.
« L'idée de départ était de disposer pour les séances d'entrainements d'une machine capable d'envoyer un ballon avec la même énergie et la même trajectoire qu'un coup de pied et surtout avec une régularité sans faille pour permettre aux joueurs du centre de formation de travailler sur la réception », explique Fabien Pelous, ancien capitaine de l'équipe de France et du Stade Toulousain, où il collabore toujours dans le cadre de la formation. Ancien ingénieur Insa, Pierre Escalier, directeur du centre de formation du Stade Toulousain se tourne tout naturellement vers les équipes du département de Génie Mécanique de l'école d'ingénieurs de l'Insa Toulouse pour trouver une solution adaptée. Principales recommandations du cahier des charges : une machine simple et robuste, capable de lancer le ballon ovale avec régularité pour des trajectoires tendues ou « en cloche ».
Tout réside dans la conception du ressort
Après avoir testé un actionneur pneumatique, l'équipe de développement adopte finalement l'association d'un treuil et d'un ressort, munie d'une commande manuelle couplée à un petit gyrophare qui permet à la fois aux joueurs d'anticiper leur jeu sur l'envoi du ballon et de sécuriser les alentours de la machine. L'éducateur sportif appuie sur le bouton de commande, le gyrophare s'active et le coup part dans un délai de 10 secondes. Une batterie permet d'assurer une autonomie moyenne de l'ordre d'une centaine de tirs. 
La machine, qui pèse une centaine de kilo, est munie de roues et d'un système d'inclinaison avec deux positions pour assurer soit le tir tendu, soit le tir « en cloche ». Pas d'électronique, ni de système trop sophistiqué. En revanche, une redoutable efficacité : un « coup de pied » avec une énergie de l'ordre de 150 joules, qui envoie le ballon à près de 40 mètres. « Le brevet porte sur la mécanique du ressort », précise Manuel Paredes, directeur du département de Génie Mécanique de l'école d'ingénieurs de l'Insa Toulouse, chercheur à l'Institut Clément Ader et lui-même spécialiste des ressorts.
Reste maintenant à TTT à sélectionner l'industriel qui aura pour mission d'industrialiser la machine pour le compte de l'Insa Toulouse. « L'objectif est trouver un partenaire capable d'assurer une mise sur le marché à un prix raisonnable, pour être accessible non seulement pour les clubs professionnels, mais pour tous les centres de formation qui souhaiteront acquérir la machine », souligne Pierre Dufresne, président de TTT.
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