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Vers le prototypage fonctionnel

Vers le prototypage fonctionnel


Afin de permettre aux PME, bureaux d’études et instituts de recherche de franchir un cap en passant au prototypage fonctionnel et à la production de petites séries, les fabricants d’imprimantes 3D améliorent leurs machines.
Etablir une passerelle entre le monde du prototypage et celui de la production, c’est le nouveau credo des fabricants d’imprimantes 3D. Alors que le marché devrait franchir la barre symbolique des 10 milliards de dollars en 2019, selon le cabinet américain SmarTech Publishing, la gamme des imprimantes 3D dédiées aux bureaux de design et au prototypage ne cesse de s’étoffer. Il leur faut désormais satisfaire des attentes qui, au fur et à mesure que la technologie faisait ses preuves, ont évolué. « Il ne s’agit plus de simple prototypage, affirme Sébastien Vercruysse, directeur du business development de Prodways Group. Ces imprimantes doivent aller au-delà, pour répondre à plusieurs types d’applications (validation de forme, pré-série…) afin d’atteindre un retour sur investissement intéressant. » « L’enjeu est de garantir les mêmes propriétés mécaniques, de résistance et d’étanchéité que les gammes de production, mais à moindres coûts afin de passer du prototypage design au prototypage fonctionnel », ajoute Nicolas Aubert, le directeur du développement impression 3D de HP France.

Technologies complémentaires

« Les fabricants d’imprimantes d’entrée de gamme dopent leurs produits pour les rendre plus experts, quand les fabricants de machines industrielles adoptent une stratégie de downsizing pour mettre leur technologie à la portée du plus grand nombre », souligne Émilie Demas, à la tête du business development de l’intégrateur de solutions d’impression 3D de bureau Makershop. Et ce, quel que soit le procédé : si le dépôt de matière fondue (FDM) demeure le plus utilisé, la stéréolithographie (SLA) ou le frittage sélectif par laser (SLS) se défendent également. « Sur ce marché, toutes les technologies ou presque sont représentées. Elles ne sont pas en compétition, mais complémentaires. Il est fréquent pour un bureau d’études d’avoir plusieurs imprimantes de technologies différentes », poursuit Émilie Demas.
Parmi les fabricants d’entrée de gamme, le néerlandais Ultimaker, issu du marché des makers, a posé les premiers jalons, l’été dernier, avec sa S5. Vendue un peu plus de 5 000 euros, cette imprimante FDM double extrusion doit permettre de réaliser des pièces complexes de grande taille (330 x 240 x 300 mm) dans une large gamme de matériaux (PLA, nylon, CPE…). De son côté, Makerbot signe son grand retour avec Method. Plus discrète que la S5 avec son volume d’impression de 190 x 190 x 196 mm, mais dans la même gamme de prix, elle offre une résolution comprise entre 20 et 400 microns et une vitesse de 500 mm/seconde.
En matière de stéréolithographie, l’américain Formlabs réalise une entrée remarquée avec la Form 3 (3 299 euros) et la Form 3L (9 399 euros). Deux imprimantes résine réalisant respectivement des pièces de 145 x 145 x 185 mm et 300 x 330 x 200 mm selon le procédé Low force stereolithography. Grâce à deux projecteurs fixant les photopolymères, la Form 3L offre un volume d’impression cinq fois plus important et imprime quatre fois plus vite que les précédents modèles de la marque.
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