La Turquie de Recep Erdogan a lancé ce mercredi 9 octobre sa troisième offensive depuis 2016 contre les Kurdes de Syrie. Des premières frappes aériennes ont été effectuées, opération réalisée à la suite du feu vert délivrée par le président américain, Donald Trump.
Recep Erdogan n’aura pas perdu de temps. Ce mercredi 9 octobre, quelques minutes après avoir annoncé sur son compte Twitter que « les Forces armées turques et l'Armée nationale syrienne (des rebelles syriens soutenus par Ankara) ont débuté l'opération ‘Source de paix’ dans le nord de la Syrie », des premières explosions ont été entendues dans la région de Ras al-Aïn, située dans le Nord syrien à la frontière avec la Turquie, rapporte un correspondant de l'AFP.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos sont apparues, montrant des avions de chasse turcs survoler le territoire syrien. « Les avions de guerre turcs ont commencé à mener des frappes aériennes sur des zones civiles, il y a une forte panique parmi les gens », a indiqué de son côté un porte-parole des forces kurdes, Mustafa Bali. Une situation confirmée par le correspondant de l’AFP.
Une opération ayant comme objectif selon le président turc d’éliminer « les terroristes des YPG et de Daech », ainsi que de mettre en place une « zone de sécurité » dans le nord-est de la Syrie : « La zone de sécurité que nous allons créer va permettre le retour des réfugiés syriens dans leur pays ». C’est la troisième offensive menée sur le territoire syrien depuis 2016. L’objectif étant à chaque fois le même : réduire l’influence des forces kurdes dans la zone frontalière entre la Syrie et la Turquie.
Ce lundi, les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par la coalition anti-Daech, ont indiqué dans un communiqué que les « forces américaines se retirent des zones frontalières avec la Turquie ».
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé un retrait des forces américaines de positions clés à Ras al-Aïn et Tal Abyad, deux villes situées à la frontière de la Turquie. Toujours selon l'OSDH les forces kurdes ont creusé tranchées et tunnels en préparation d'une offensive turque dans les zones de Ras al-Aïn, Tal Abyad et Kobané. Une bien maigre défense face à l’aviation turque.
Dimanche, la Maison-Blanche faisait savoir, dans le compte rendu d’un entretien téléphonique entre Donald Trump et son homologue turc, que « La Turquie va bientôt engager son opération prévue dans le nord de la Syrie.
Les forces armées des Etats-Unis ne soutiendront ni ne participeront à l’opération et les forces des Etats-Unis, après avoir vaincu le "califat" territorial de l’Etat islamique [EI, l'autre nom de Daech, ndlr], ne seront plus dans les environs immédiats ». Un feu vert reçu 5 sur 5 par Erdogan…
Source: AFP

Recep Erdogan n’aura pas perdu de temps. Ce mercredi 9 octobre, quelques minutes après avoir annoncé sur son compte Twitter que « les Forces armées turques et l'Armée nationale syrienne (des rebelles syriens soutenus par Ankara) ont débuté l'opération ‘Source de paix’ dans le nord de la Syrie », des premières explosions ont été entendues dans la région de Ras al-Aïn, située dans le Nord syrien à la frontière avec la Turquie, rapporte un correspondant de l'AFP.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos sont apparues, montrant des avions de chasse turcs survoler le territoire syrien. « Les avions de guerre turcs ont commencé à mener des frappes aériennes sur des zones civiles, il y a une forte panique parmi les gens », a indiqué de son côté un porte-parole des forces kurdes, Mustafa Bali. Une situation confirmée par le correspondant de l’AFP.
Une opération ayant comme objectif selon le président turc d’éliminer « les terroristes des YPG et de Daech », ainsi que de mettre en place une « zone de sécurité » dans le nord-est de la Syrie : « La zone de sécurité que nous allons créer va permettre le retour des réfugiés syriens dans leur pays ». C’est la troisième offensive menée sur le territoire syrien depuis 2016. L’objectif étant à chaque fois le même : réduire l’influence des forces kurdes dans la zone frontalière entre la Syrie et la Turquie.
Ce lundi, les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par la coalition anti-Daech, ont indiqué dans un communiqué que les « forces américaines se retirent des zones frontalières avec la Turquie ».
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé un retrait des forces américaines de positions clés à Ras al-Aïn et Tal Abyad, deux villes situées à la frontière de la Turquie. Toujours selon l'OSDH les forces kurdes ont creusé tranchées et tunnels en préparation d'une offensive turque dans les zones de Ras al-Aïn, Tal Abyad et Kobané. Une bien maigre défense face à l’aviation turque.
Dimanche, la Maison-Blanche faisait savoir, dans le compte rendu d’un entretien téléphonique entre Donald Trump et son homologue turc, que « La Turquie va bientôt engager son opération prévue dans le nord de la Syrie.
Les forces armées des Etats-Unis ne soutiendront ni ne participeront à l’opération et les forces des Etats-Unis, après avoir vaincu le "califat" territorial de l’Etat islamique [EI, l'autre nom de Daech, ndlr], ne seront plus dans les environs immédiats ». Un feu vert reçu 5 sur 5 par Erdogan…
Source: AFP